En 2002, juste après le retrait des forces israéliennes du camp de réfugiés de Jénine, le cinéaste se rend sur place pour filmer l’étendue des destructions et recueillir des témoignages sur les pertes en vie humaine consécutives à l’invasion. Alternant images de ruines et interviews de survivants, il donne un aperçu de ce qu’a pu être la brutalité de l’événement. Des séquences du document sont projetées à un soldat israélien qui fut conducteur de bulldozer pendant l’attaque du camp. Pris à témoin par le cinéaste lui-même, il s’ensuit un échange sur la nature et les conséquences de l’opération.