Chatila : le lieu évoque les massacres et les morts. Ce film s’intéresse à ceux qui y vivent. Il montre des fragments de vie saisis dans un espace délimité : les 150 mètres de la rue principale du camp, ainsi que le premier étage de l’hôpital. Il y a l’attente, la « cause » à défendre et le retour des réfugiés. Les personnages racontent des bribes de leur histoire dans le camp. À Chatila le temps semble suspendu. Le film insiste sur la vie quotidienne de ces personnages qui n’ont plus rien à attendre.