Né en 1938 à Tebessa, Ahmed Rachedi a été membre du groupe Farid, premier organisme cinématographique du FLN. Il est l’un des membres fondateurs du Centre audiovisuel d’Alger. Après L’opium et le bâton (1969), d’après le roman de Mouloud Mammeri, il réalise en 1980, sur un scénario du romancier Rachid Boudjedra, Ali au pays des mirages, où le personnage de l’émigré sort enfin du misérabilisme et des poncifs. L’honneur perdu de la démocratie fait l’objet en 1982, dans Le moulin de M. Fabre, d’une manière d’éditorial polémique. Il vient de terminer un long métrage consacré à Mostefa Ben Boulaid, l’une des figures de la guerre d’Indépendance.