Cinéma(s) du Maroc

Du 22 novembre au 2 décembre 2007 à Marseille

> Télécharger la grille de programmation
> Télécharger le dossier de presse

Révélé ces dernières années au public français par la distribution des films de jeunes réalisateurs, le cinéma du Maroc était jusqu’alors le moins connu des cinémas du Maghreb.

Dès l’indépendance, et malgré les pesanteurs du pouvoir, les cinéastes marocains ont su traduire le désarroi de la société marocaine. Loin des clichés d’un pays massivement investi par le tourisme et face aux bouleversements du monde moderne, ils ont mis en lumière le dilemme des individus confrontés au poids de la tradition et de ses pratiques. Documentaires et fictions ont largement fait écho aux problèmes de ce pays : la condition féminine, la situation de familles déchirées par l’exode rural ou l’émigration, l’oppression politique des années de plomb, sensible dans bien des films avant de pouvoir être directement évoquée.

Cinéma social ou politique, le cinéma marocain n’en est pas moins traversé depuis l’origine par la recherche d’une écriture poétique. Un courant qui s’est affirmé sous diverses formes avec l’arrivée d’une nouvelle vague de cinéastes depuis les années 2000, tandis qu’une veine comique, née dans les années 1990, avait contribué à raviver l’intérêt des Marocains pour leur cinéma national.

Aflam a choisi vingt-quatre films qui, des années 1970 à aujourd’hui, témoignent de l’évolution thématique et esthétique et de la richesse de ce cinéma.